Union européenne
L'UE et les Philippines annoncent leur intention de conclure un accord de libre-échange
L'UE est le quatrième (4ème) partenaire commercial des Philippines, avec des échanges de marchandises évalués à plus de 18,4 milliards d'euros en 2022. L'UE est également l'un des principaux investisseurs aux Philippines, avec un stock d'investissements directs étrangers de plus de 13,7 milliards d'euros en 2021.
Actuellement, il n'existe pas d'accord de libre-échange, mais les Philippines bénéficient des avantages du SPG+ dans le cadre de leurs échanges avec l'UE. Le SPG+ permet d'importer plus de deux tiers des droits de douane sans payer de droits d'importation.
La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a commenté l'intention de créer un accord de libre-échange avec les Philippines :
"Les Philippines sont pour nous un partenaire clé dans la région indo-pacifique et, avec le lancement de ce processus de cadrage, nous ouvrons la voie pour faire passer notre partenariat au niveau supérieur. Ensemble, nous réaliserons tout le potentiel de notre relation, en créant de nouvelles opportunités pour nos entreprises et nos consommateurs, tout en soutenant la transition écologique et en favorisant une économie juste."
L'UE et la Nouvelle-Zélande signent un accord commercial
Après la confirmation de la conclusion d'un accord en juin, l'Union européenne et la Nouvelle-Zélande ont signé l'accord commercial le 9 juillet, mettant ainsi fin à cinq années de négociations.
L'accord devrait permettre d'accroître le commerce bilatéral de 30 % et d'économiser 140 millions d'euros par an en droits de douane pour les entreprises de l'UE.
Les services devraient également bénéficier grandement du nouvel accord, en ouvrant des secteurs clés tels que l'investissement et la finance, la conformité et la propriété intellectuelle, les télécommunications et la logistique. Les normes en matière de données et de travail sont également inscrites dans l'accord.
Royaume-Uni
Le Royaume-Uni et la Turquie vont négocier un nouvel accord commercial
Le 18 juillet, le Royaume-Uni et la Turquie ont annoncé leur intention d'entamer des négociations en vue d'un accord de libre-échange actualisé.
L'accord de libre-échange actuel a été reconduit lorsque le Royaume-Uni était membre de l'UE et n'inclut pas certains des développements les plus récents au Royaume-Uni en matière de services, de numérique et de données.
Les échanges commerciaux entre les deux pays ont été évalués à 23,5 milliards de livres sterling en 2022, soit une augmentation de plus de 30 % par rapport à 2021. Un nouvel accord devrait contribuer à une nouvelle croissance à l'avenir.
Le Royaume-Uni signe officiellement son adhésion à l'accord global et progressif pour le partenariat transpacifique (CPTPP).
Formalisant l'accord conclu à la fin du mois de mars, la ministre britannique des affaires, Kemi Badenoch, a signé le traité à Auckland, en Nouvelle-Zélande, le dimanche 16 juillet.
Commentant l'accord, elle a déclaré :
"Il s'agit d'un accord moderne et ambitieux, et notre adhésion à ce bloc passionnant, brillant et tourné vers l'avenir est la preuve que les portes du Royaume-Uni sont ouvertes aux entreprises.
Vous pouvez en savoir plus sur le CPTPP sur notre LinkedIn.
Autres nouvelles commerciales dans le monde
La Chine impose des restrictions aux exportations de gallium et de germanium
À partir du 1er août, les exportateurs chinois de gallium et de germanium (qu'il s'agisse de matières premières ou d'articles en contenant) sont tenus d'obtenir une licence. Ces deux matériaux sont utilisés dans les technologies de haute performance telles que les puces informatiques et les semi-conducteurs.
La Chine produit plus de 90 % du gallium et plus de 50 % du germanium au niveau mondial, et l'annonce de cette restriction a entraîné une hausse de 20 % du gallium en Europe et aux États-Unis. Les produits japonais contenant du gallium sont également susceptibles d'augmenter leur prix, étant donné qu'environ 40 % de l'approvisionnement du Japon provient de Chine.
La Russie renonce à renouveler l'accord sur les céréales de la mer Noire
Devant être renouvelé en juillet, l'accord sur les céréales de la mer Noire était un accord important qui permettait l'exportation de céréales de l'Ukraine à travers la mer Noire sans être entravé par une action militaire de la Russie. L'Ukraine est un grand exportateur de céréales, dont les pays africains dépendent pour leur stabilité alimentaire.
La Russie est également un exportateur de céréales, mais elle est actuellement fermée au marché international par des sanctions. Comme condition au renouvellement de l'accord sur les céréales de la mer Noire, la Russie a proposé que les filiales des exportateurs de céréales puissent contourner ces sanctions. Cette proposition a été refusée.
Si vous envisagez d'expédier des céréales depuis l'Ukraine, sachez que le port de Reni, à l'ouest, peut accueillir des vraquiers de 20 000 tonnes et que le rail reste une option pour envoyer des marchandises en Europe ou vers le port de Constanta, en Roumanie, qui se trouve également sur la mer Noire.
Besoin d'aide pour s'y retrouver dans les changements liés aux accords commerciaux ?
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